« Il/elle est gentil.le »
Il y a un biais généralisé au travail selon lequel les personnes « trop gentilles» seraient de bonnes poires, auraient peur du conflit, manqueraient de confiance en elles…
En bref, ne seraient pas adapter au monde du travail.
D’ailleurs, nombreux sont les articles conseillant à « ces petits êtres fragiles » de s’affirmer.
Une qualité humaine devenue source de complexe
A force de s’entendre dire qu’être trop gentil.le ce n’est pas bien, les personnes dotées de cette qualité en viennent à complexer d’être comme elles sont.
Cette idée reçue largement répandue ne fait que renforcer la perception que c’est à eux.elles de changer pour rentrer dans le moule.
Mais quel moule finalement ?
Celui où l’homme est un loup pour l’homme ? Super base pour construire une belle culture d’entreprise épanouissante et collaborative.
J’ai assisté à un séminaire il y a une dizaine d’années où il y avait toute une conférence détaillant comment devenir un loup dans les affaires car « rendre les gens heureux n’était pas un objectif business ».
Et ce n’était pas adressé à un public de commerciaux mais de fonctions support.
C’est dire à quel point ce travail de sape a été fait pendant des années et au travers de différentes cultures.
Je suis gentille et fière de l’être
Je ne suis pas du tout d’accord avec cela bien évidemment, étant moi aussi « une gentille ».
Et non, je ne suis pas pour autant une idiote.
Et non, je ne suis pas fausse. Une collègue m’avait même dit un jour « on ne peut pas être gentille tout le temps, c’est forcément par intérêt ». Cela m’avait scotchée. Comme c’était quelque chose qui ne la caractérisait pas, elle en avait fait une généralité.
Et oui, je sais dire non et m’affirmer.
Je pars juste du principe tout bête que j’évite de faire aux autres ce que je n’aimerais pas qu’on me fasse et j’apporte ma pierre à l’édifice.
Est-ce que l’on préfère faire équipe (car le travail en entreprise, c’est un travail d’équipe, on l’oublie souvent à force de travailler en silos) avec quelqu’un d’agréable, de gentil ou avec un loup que l’on redoute ou évite?
Vers un changement durable de culture d’entreprise
Si quelqu’un abuse de la gentillesse de son ou sa collègue, qu’est-ce que cela dit de cette
personne ?
C’est l’individu qui dépasse les limites qui devrait être pointé du doigt et non pas la personne abusée.
Ainsi formulé, je pense que la plupart des gens seront d’accord mais pourquoi est-ce si difficile à identifier et à arrêter au quotidien ?
Aujourd’hui des initiatives de qualité de vie au travail (QVT) existent, quelques postes de
Chief Happiness Officer mais c’est souvent ponctuel ou peu répandu.
De plus, ce n’est pas toujours utilisé à bon escient mais pour valoriser l’image de marque des entreprises plus que pour le bien-être des salariés.
Ou alors, les salariés n’accueillent pas toujours bien ces actions car elles sont développées dans des contextes de réduction de coûts, d’effectifs.
C’est à chacun de sortir de son pilotage automatique et d’être particulièrement vigilant.e dans ses interactions avec ses collègues.
Ce n’est pas à l’entreprise de tout changer ni aux salariés qui n’ont pas le temps ni les ressources pour le faire.
Cela doit être un travail quotidien de part et d’autre.
Qui suis-je ?
Ancienne salariée reconvertie, certifiée en Lean et en Intelligence Emotionnelle, j'ai accompagné plus de 100 personnes dans leur développement professionnel.
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